Mercredi 14 mars 2018 à Strasbourg, le Parlement européen a adopté une nouvelle résolution sur le Brexit dans laquelle il tend la main au Gouvernement britannique, l’invitant à présenter une proposition réaliste pour le cadre des futures relations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni.
Considérant que l’Union européenne et le Royaume-Uni
resteront de proches voisins et continueront d’avoir des intérêts communs, la
délégation française de l'ADLE soutient pleinement ce texte qui envisage de
façon détaillée les conditions dans lesquelles pourrait s’articuler un accord de libre-échange. Conditionné
à la création d’un système de
gouvernance cohérent, il envisage quatre grand piliers : le commerce, la
politique étrangère, notamment en matière de coopération militaire et d’aide au
développement, la sécurité intérieure et la coopération thématique dans un
certain nombre de secteurs (tels que les transports, la pêche ou la recherche).
Définies comme des lignes rouges, le Parlement restera vigilant quant à la protection de l’intégrité du marché intérieur, de l’union douanière et à ce que ce retrait ne remette pas en cause les accords internationaux que l’Union européenne a conclus avec d’autres pays tiers.
Cette démarche constructive doit être entendue par le Gouvernement britannique car les citoyens et les acteurs économiques des deux côtés de la Manche demandent de toute urgence de la prévisibilité. En outre, il reviendra au Parlement européen d’approuver l’accord de retrait, les modalités d’une éventuelle période de transition ainsi qu’un accord international à la fin du processus.