Thierry Cornillet et le groupe ADLE publient un guide des aides de l’Union européenne à destination des pays partenaires d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP)
Guide des aides de l'Union Européenne (FR) (Lien)
À l’initiative de Thierry Cornillet, député européen, le groupe ADLE [1] et son réseau ALDEPAC [2] publient un guide des aides de l’Union européenne à destination des 79 États ACP.
L’UE et ses États membres sont ensemble le premier bailleur mondial de l’aide au développement à travers divers instruments dont le Fonds européen de développement (30,5 milliards d’euros pour la période 2014-2020), mais les bilans financiers démontrent que toutes les sommes disponibles ne sont pas demandées par nos partenaires.
Malgré un effort de simplification, il est en effet parfois difficile pour les acteurs sur le terrain de se retrouver parmi les différents instruments disponibles et les procédures demeurent lourdes. Dans un contexte de « concurrence » de l’aide au développement, avec de nouveaux acteurs ayant une philosophie différente, notamment la Chine, cette complexité est préoccupante.
Thierry Cornillet : « Cet ouvrage est la traduction d’une conviction : proposer des financements n’est pas suffisant, il faut en expliquer la logique, en exposer les attentes et former les partenaires sur le terrain pour qu’ils puissent mieux s’en saisir ».
Thierry Cornillet mène cet acte militant depuis 2006, à l’aide d’un guide exhaustif des aides de l’UE publié chaque année.
Cette édition, spécialement pensée pour les pays ACP et traduite aussi en anglais, propose une pédagogie à l’aide de fiches thématiques, de conseils de méthode pour mener à bien chaque étape d’une demande de subvention européenne mais aussi de contacts utiles, dans les services de la Commission comme dans les pays partenaires.
En publiant ce guide, préfacé par Louis Michel et Joseph H. Owona Kono, co-présidents de l’Assemblée parlementaire UE-ACP, l’ALDEPAC prouve ici qu’elle n’est pas seulement un réseau entre partenaires européens et pays ACP mais qu’elle entend mener des actions très concrètes sur le terrain.
[1] Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe
[2] Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe, le Pacifique, l’Afrique et les Caraïbes
Thierry Cornillet and the ALDE group publish a guide about European Union funding specifically designed for African, Caribbean and Pacific partner countries (ACP)
At the initiative of Thierry Cornillet, MEP, the ALDE group [1] and its ALDEPAC network [2] have published a guide about European Union funding specifically designed for the 79 ACP countries.
The EU and its Member States are the world’s largest donor of development aid through a range of instruments, including the European Development Fund (30.5 billion euros for the period 2014-2020).
However, analysis shows that not all the available funds are requested by our partners. Despite efforts to simplify procedures, it is sometimes difficult for actors on the ground to navigate the different available instruments and the procedures to follow remain cumbersome.
In the context of “competition” for development aid, with the arrival of new actors with a different philosophy, notably China, this complexity is concerning.
Thierry Cornillet : “This publication is the translation of a conviction : it is insufficient to simply offer financing, it is essential to also explain the logic, outline expectations and train the partners on the ground so that they are better equipped to access the available funding.”
Thierry Cornillet has undertaken this action since 2006, through the publication of an annual exhaustive guide on EU funding. This edition, focused specifically on the ACP countries and also translated into English, explains the procedures through thematic chapters, advice on how to successfully complete each stage of a funding application procedure as well as useful contacts in the Commission and in the partner countries.
Through the publication of this guide, prefaced by Louis Michel and Joseph H. Owona Kono, co-Presidents of the EU-ACP Parliamentary Assembly, ALDEPAC proves that it is more than a network between European and ACP partner countries but that it intends to carry out very concrete actions on the ground.
[1] Alliance of Liberals and Democrats for Europe
[2] Alliance of Liberals and Democrats for Europe, Pacific, African and Caribbean
Quelle action de l'Union européenne pour préserver deux réserves naturelles d'une exploitation pétrolière au Congo ?
A l'initiative de Thierry Cornillet, plusieurs députés du groupe ADLE (Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l'Europe), à l'instar de Nathalie Griesbeck, ont demandé à la Commission européenne les actions qu'elle entendait mener en coordination avec ses partenaires (notamment les Etats-Unis, la Suisse ou l'UNESCO) pour permettre de préserver les parcs des Virunga et de la Salonga suite à la décision de la République démocratique du Congo d'exploiter du pétrole dans ces parcs.
Ces parcs sont largement financés par les contribuables européens via le 11ème FED (à travers notamment le programme B4Life). La République démocratique du Congo est un État souverain et le souci d’exploiter ses ressources naturelles est légitime mais, du fait de leur immense valeur écologique, cette exploitation doit être compatible avec le statut de ces parcs et la RDC devra en tenir compte.
Les députés s'inquiètent du fait que les "zones d'intérêt pétrolier" couvrent des surfaces non négligeables des parcs, abritant de nombreuses espèces protégées, notamment 40% de la population mondiale de bonobos dans le parc Salonga et certains des derniers gorilles des montagnes dans le parc des Virunga. Ces réserves naturelles sont indispensables pour la préservation de la biodiversité et la lutte contre le changement climatique et représentent une source de revenus touristiques importants, un moyen d'éviter la création de zones de non droit, et permettent d'assurer la sécurité et le développement économique et énergétique dont les riverains ont besoin.
La Commission européenne est tenue de répondre à la question écrite des députés dans un délai de six semaines.
Réunie du 18 au 20 décembre 2017 à Port-au-Prince (Haïti), l’Assemblée parlementaire paritaire UE-ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) a adopté un rapport de Thierry Cornillet et Oumouri Mmadi Hassani (Comores) portant sur l’économie bleue, ses perspectives et ses difficultés dans les pays ACP.
Ce rapport part d’un constat simple mais néanmoins essentiel : la durabilité de l’économie bleue (c'est à dire l’ensemble des activités économiques menées dans les espaces d’eau et les rives) est, par nature, liée au respect de notre environnement. La préservation du potentiel de cette économie est donc un sujet qui dépasse l’échelle des États : que ce soit dans la lutte contre le réchauffement climatique ou contre les activités illégales en mer, les problèmes réclament des actions à tous les niveaux : local, national, régional et mondial.
Le rapport propose que davantage soit fait pour le renforcement des capacités des pays ACP dans la négociation des accords de pêche, dans la cartographie et dans la recherche des potentiels inexploités du milieu marin. Le manque de connaissance étant l’une des difficultés que la plupart des experts identifient.
Le texte encourage également la mise en place de partenariats entre structures éducatives, européennes et ACP, afin d’améliorer les qualifications et la formation des jeunes aux nouveaux emplois bleu, qui feront la croissance de demain.
Face aux risques climatiques, la transition énergétique offre des perspectives : les énergies marines et offshores renouvelables peuvent devenir le carburant de la croissance de demain à condition d’y mettre les moyens.
Enfin, le développement du tourisme revêt une importance stratégique. Selon les estimations de l’OCDE, ce secteur devrait représenter d’ici 2030 plus du quart de l’économie bleue. Les pays ACP disposent dans ce domaine d’un avantage comparatif non négligeable, qu’il est nécessaire de préserver et de développer.
Thierry Cornillet : « Il est certain que le développement optimal de l’économie bleue ne saurait se réaliser sans un cadre réglementaire attractif pour attirer les investissements. C’est la responsabilité des pouvoirs publics des pays ACP. L’Union européenne, sa banque d’investissement, mais aussi des institutions internationales comme la Banque mondiale, doivent accompagner ce développement en participant à son financement et en fournissant, lorsque cela est nécessaire, une assistance technique. Charge aux pays ACP de maximiser les retombées des différentes aides internationales en les coordonnant autour de certaines priorités.
Enfin, et c’est ici la responsabilité de tous, le respect des accords sur le climat et des engagements internationaux de protection de l’environnement ne saurait être sacrifié, au risque de compromettre notre avenir. »
Cliquez ici pour retrouver le rapport adopté par l’assemblée parlementaire paritaire UE-ACP.